mercredi 28 septembre 2016

Le Top 15 du Void

Deux ans de vide, deux ans dans le void... mais l'univers cinématographique a lui continué son expansion. Après avoir évacué ce que la sphère cinéma nous avait pondu de plus pourrave avec le flop fifteen, il est temps de passer aux choses vraiment sérieuses, les bons films. Ne perdons pas de temps en palabres introductives inutiles et allons-y pour les 15 meilleurs films de l'ère août 2014-août 2016, les films vus en salles à leur sortie (sauf un que j'ai vu en Blu-Ray plus tard, j'ai triché, mais je ne dirai pas lequel), classés grosso-modo du très meilleur au moins meilleur.


  • Seul sur Mars (de Ridley Scott - sorti en octobre 2015)
Oui, vous me connaissez, rien à foutre que ça soit Ridley Scott ou n’importe qui d’autre, tant que ça me plaît… et Seul sur Mars m’a plu énormément. Alors que je n’avais pas d’attentes, et c’est là qu’est la surprise. Beau (paysages martiens comme vaisseaux spatiaux), maîtrisé, haletant, complet, varié, sans temps mort malgré son côté bavard, ce film est une franche réussite. Familial mais aux confins de la Hard SF, il contient tout ce qu’on peut attendre d’un film spatial à visée un minimum réaliste (reste toujours des trucs pas crédibles mais c’est de la fiction hollywoodienne hein…). Quasi-parfait, il est porté par un Matt Damon génial qui se permet même de faire ce film une ode au second degré en toutes circonstances. Ainsi à la fois décalé et grave (sans verser dans le mélo genre ‘oh non ma famille me manque je pleure tous les jours devant mon écran transmetteur’), Seul sur Mars joue sur tous les tableaux, et avec brio. Un anti-Interstellar, moins cérébral et plus efficace, qui tient toutes ses promesses et haut la main ! L’offre amazon ‘3bluraypour2’ me faisant de l’œil, je pense qu’on va en reparler en détail bientôt… histoire de se remémorer plus en détail le film de l'année 2015.


  • Hardcore Henry (de Ilya Naishuller - sorti en avril 2016)
Oumphhh. Je mets beaucoup de choses derrière le hashtag ‘la déglingue’, mais là Hardcore Henry en est la définition même. Le film qui avoine le plus du void, qui avoine le plus depuis un paquet d’années même. D’une violence rare qui s’amplifie d’ailleurs au fil des minutes, ce film ‘seulement’ -16 met un paquet de jeux PEGI18 à l’amende. Une sorte de F.E.A.R. au carré croisé avec Shadow Warrior, et d’autres références qui paraîtront évidentes au fil des scènes. Le film à la première personne, ce n’est pas tellement inédit que ça, mais vu comme l’a été Hardcore Henry, si. Alors certes, il faut encaisser le choc et être préparé à pareil visuel, car même dans un jeu vidéo FPS il n’y a pas d’effet fisheye GoPro constant, la caméra ne part pas dans tous les sens quand tu cours, tu sautes, tu grimpes, tu te casses la gueule, tu te bats… ce film est assez inaccessible et pas vraiment fait pour être vu sur grand écran (le visionnage sur écran plus petit arrivera quand le Blu-Ray baissera de prix), mais niveau charcuterie, c’est d’un extrême rarement atteint (hors films de festival gore bien entendu). Sponsorisé par Timur Bekmambetov, Hardcore Henry reste une Série B, mais tient et dépasse ses promesses, conceptuelles comme au niveau de l’action. Des scènes d’action d’une folie inouïe et un Sharlto Copley qui peut enfin se lâcher depuis District 9 jalonnent ce film qui pousse l’adrénaline au maximum et défonce à mort. La Déglingue avec un grand D, et le film de l’année 2016, car pour l’instant je n’ai pu trouver mieux.


  • Les Gardiens de la Galaxie (de James Gunn - sorti en août 2014)
D’énième film Marvel, on passe à un retentissant pop movie qui arrache. Le film de l’été 2014 (oui ça date) ? Pas la peine de chercher longtemps, il était là. C’est du Marvel, mais du Marvel différent, plus coloré et avec un humour plus enthousiasmant encore. Galerie de personnages réjouissants (le déjà culte Groot, l’inénarrable Rocket, la sculpturale Gamora, le très premier degré Drax et bien sûr Star-Lord, mené par un Chris Pratt à fond dans son rôle) doublée d’une histoire qui sent bon le Space Opera à l’ancienne, Les Gardiens de la Galaxie assure. Du Marvel pour ceux qui n’aiment pas Marvel (même s’ils finiront par rencontrer les Avengers) qui se permet même de dépasser allègrement certains Marvel. Parfait visuellement et diaboliquement rythmé, il reste l’un des blockbusters « à héros » les plus réussis de ces dernières années. Et il s’agit enfin d’un « 1 » qui se suffit largement à lui-même. A déguster sans modération au son de tubes des années 80…


  • Star Wars, Episode VII : Le Réveil de la Force (de J.J. Abrams - sorti en décembre 2015)
Vous savez quoi ? Je vais pas m’embêter, voilà mot pour mot ce que j’en avais écrit sur un forum à sa sortie. C’est brut et c’est chaud mais complet, et mon avis n’a certainement pas changé, en attendant un revisionnage : « Alors oui c'est du fan-service sans prise de risque. Mais ça rend le film particulièrement authentique, c'est vraiment un pur Star Wars, Abrams n'a vraiment pas tenté de moderniser le truc. Il aurait pu sortir dans les années 80 qu'on y aurait vu que du feu. Mais déjà, je trouve que ça fonctionne. Et pourtant, n'étant pas spécialement un mordu de la saga plus que de raison, j'adhère totalement à ce parti-pris du strict respect du cahier des charges, alors qu'une modernisation de l'ensemble ne m'aurait pas dérangé. […] je le pense fait pour ceux qui étaient attachés à la trilogie originale et qui n'ont pas supporté la direction prise par la prélogie. Depuis que j'en parle autour de moi, je le recommande chaudement à tous ceux qui s'attendaient à un Star Wars 'trve' parce que c'est le cas. Moi j'en attendais rien, c'est pour ça que j'ai diablement pris mon pied. C'est quand même un super film sans temps mort, pour rester terre à terre. C'est du gros kiff SF à l'ancienne, rien de plus et c'est là que ça fait mouche. Y'a tout ce qui faut pour en faire un excellent Star Wars, et tous les emprunts aux anciens films font progressivement monter le compteur du culte, que ça soit les objets (le coup du 'tas de ferraille' m'a fait bien rire) ou les personnages (cette toute fin...). C'est bien fait et bien joué, ça accroche, ça prend aux tripes même, bref c'est la déglingue. Après ça n'en fait pas un chef-d'oeuvre ni d'ores et déjà la nouvelle référence de la saga, déjà parce qu'il faudra je pense juger la trilogie dans sa globalité (beaucoup de choses restent à développer quand même, même si le film est plus qu'une grosse intro au final), ensuite parce que ce n'est quand même qu'un gros copié-collé à peine voilé de l'Episode IV (à pratiquement tous les niveaux), et que j'ai trouvé Kylo Ren bien fadasse voire nul ([…] en gros, c'est un Cosplayer de Vador), après le scénario est ce qu'il est mais il ne me semble pas que l'Episode IV était un sommet du genre non plus (ça me rappelle Tron L'héritage, dont le scénario était à chier, mais quand tu reregardais le Tron de 1982, tu te rendais compte que le scénario était tout aussi niaiseux...). Mais faudra voir la suite et l'impatience grandit déjà (mai 2017!!!!!). En bref, j'ai trouvé que c'était du lourd et ce retour ne déçoit pas, quel plaisir de 2h et quart!! ».


  • Jupiter : Le Destin de L'Univers (de Lana & Andy Wachowski - sorti en février 2015)
Hashtag goûts de chiotte, le film le plus détesté de 2015 (pourquoi d’ailleurs ? parce que Channing Tatum il a des oreilles pointues ?) qui finit dans mon top fifteen du void. Mais pourquoi ? Parce que déjà mes goûts sont les miens et je juge toujours sur pièce sans céder à l’hystérie collective. Et ensuite, pour moi le fait est, que c’est un excellent Space-Opera. Il contient tout ce qu’on attend du genre : des histoires planétaires sur plusieurs générations, des lieux célestes, des ramifications, des personnages, des excentricités assumées. Les frères sœurs Wachowski ont également fait du bon boulot visuellement, plus dans l’esprit de Cloud Atlas que des Matrix, jusqu’au niveau de l’ensemble très (trop pour certains ?) terre-à-terre (façon de parler) et jamais nébuleux. Même Mila Kunis s’amuse bien et campe une sympathique héroïne de film de SF. Peut-être était-il trop Space Opera pour être jugé comme un blockbuster normal, genre dans lequel il n’est pas honteux non plus ? Le mystère demeure, j’espère juste que vous n’avez pas aimé parce que de toute façon vous n’auriez pas aimé pour X raisons ou juste pour le plaisir de constater de prétendus dégâts. Moi j’ai kiffé ce film passionnant. Et j’y reviendrai même avec une bonne petite régularisation en blou-raie. #YOLO


  • Star Trek : Sans Limites (de Justin Lin - sorti en août 2016)
Après un Star Trek : Into Darkness satisfaisant mais peut-être un peu simple (et comme d’habitude, pas aussi sombre que prétendu), la saga Star Trek v. années 2010 se poursuit sans J.J. Abrams, qui emporte avec lui le lens flare et la nostalgie. Justin Lin amène de l’efficacité et redonne un second souffle au second souffle entamé par Star Trek en 2009. Certes, la recette est toujours la même, intrépide Kirk, sérieux Spock (moins en vue pour une fois), stressé Bones, etc. Mais en en restant plus à l’essentiel, et faisant plus office de « méga épisode d’une méga série », Star Trek : Sans Limites fonctionne à merveille. On quitte enfin l’Enterprise et Starfleet pour de somptueux décors planétaires, ce qui apporte aussi un certain cachet et une certaine personnalité au film. Sofia Boutella dans la peau de Jaylah ‘l’extraterrestre au maquillage à la Darkspace’ apporte un plus également. Et l’Action est bien là avec un grand départ assez monumental. Certes classique et n’allant pas plus loin que le bout de son nez, Star Trek : Sans Limites est pourtant plus que plaisant, et même excellent. Tout simplement, le meilleur opus, sachant que Star Trek posait surtout les bases avec classe. Et RIP Anton Yelchin


  • Captain America : Civil War (de Joe & Anthony Russo - sorti en avril 2016)
Après un Avengers : L’ère d’Ultron satisfaisant (mais c’est tout), voilà ce vrai-faux Avengers 3 en forme de bataille entre alliés comme dans un Koh-Lanta après une réunification. Une bataille qui d’ailleurs aurait pu être le « problème » pour Marvel version Avengers qui n’a plus d’idées croustillantes. Mais quand on arrive plus à faire de bons méchants, pourquoi… ne pas vraiment en mettre et monter une histoire subtile amenant à un affrontement entre néanmoins amis ? C’est la base de Captain America : Civil War et ça fonctionne bien, l’histoire de fond étant même plus complexe qu’il n’y paraît, avec de grands rebondissements pour faire avancer l’intrigue. C’est finalement le Marvel le plus ambitieux de la « Phase 2 » (ou 3, je sais plus où on en est…), qui arrive à bien amener de nouveaux personnages (bon on attendra quand même une vraie confirmation de Spider-Man…), comme Black Panther. Et les meilleurs sont là, comme un Avengers, mais en mieux qu’Avengers parfois (même si le 1 reste au-dessus). Comme l’action qui réserve de grands moments. Bref, un bon cru, un peu différent lui aussi, qui prouve que Marvel sait se renouveler même sans rien vraiment changer.


  • Absolutely Anything (de Terry Jones - sorti en août 2015)
Généralement mal jugé voire mésestimé, Absolutely Anything est un de mes coups de cœur en matière de comédie pendant ce void. Déjà, comment pouvait-il en être autrement avec Simon Pegg en tête d’affiche, qui retrouve la pure comédie même sans ses compères Nick Frost et Edgar Wright. Avec les Monthy Python derrière, on en attendait peut-être beaucoup trop mais ce film se suffit aisément à lui-même, ne se prend pas la tête et réussit son truc, sans prétention. Des gags bien pensés au sein de subtilités bien pensées aussi (pour utiliser un tel pouvoir, il faut être précis et le film joue un max sur ça), l’ensemble est léger et particulièrement fendard. Rien de révolutionnaire dans cette comédie forcément british mais pas trop, ça reste familial et bon enfant mais honnêtement, pour ce qu’il est, Absolutely Anything est tout à fait enthousiasmant et réjouissant.


  • Mission Impossible 5 : Rogue Nation (de Christopher McQuarrie - sorti en août 2015)
Après un Mission Impossible 4 : Protocole Fantôme déjà culte pour moi, il était dur de faire mieux. Mais j’ai envie de dire que tant que Simon Pegg et Jeremy Renner sont toujours là, il y a déjà une grande partie du boulot de faite. Alors oui, l’ensemble est un peu moins marquant que son illustre prédécesseur, mais la franchise est décidemment en excellente forme et le prouve encore ici. Tout ce qu’on attend d’un Mission Impossible est ici, de l’action, des méthodes tordues, des méchants tordus aussi, des personnages qui donnent de leur personne. Plus complexe que Protocole Fantôme mais pas aussi exagéré que Mission Impossible 3, Mission Impossible 5 : Rogue Nation a trouvé son équilibre, et s’il n’est pas le meilleur de la saga, il n’en est pas moins excellent. Je l’ai régularisé en Blu-Ray donc on va en reparler très très bientôt…


  • Fast And Furious 7 (de James Wan - sorti en avril 2015)
Comment ça, une saga qui s’étire jusqu’à plus soif qui arrive à sortir -et de loin, même si j’aimais bien 2 Fast 2 Furious du temps de Need For Speed Underground 2- son meilleur épisode en 7ème instance ? Toujours plus vite et toujours plus furieux, c’est forcément le leitmotiv de la série, appliqué à fond ici. Et après un 6 trop nawak, Fast And Furious 7 réussit son coup en partant dans la plus absolue dinguerie. Plus rien à foutre, on défonce tout. Déjà, rien qu’avec Jason Statham en grand méchant, ça promettait. FF7 cartonne grâce à ça, mais pas que. Avec des scènes d’une folie furieuse, excentricités en bagnole comme bagarres (merci Tony Jaa qui offre le baroud d’honneur à Paul Walker), ce film finit par partir dans une véritable déglingue qui défonce. Certes, on est parti très loin dans l’abus. Mais enfin la saga se débride, ne se prend presque plus au sérieux, et assume à fond son côté divertissant, rutilant et explosif. L’épisode le plus jouissif, pas le plus régressif pourtant, mais le plus efficace, c’est certain, et c’est énorme. « Dom, une voiture, ça vole pas ! ».


  • A la Poursuite de Demain (de Brad Bird - sorti en mai 2015)
Ouh attention, après le prétendu nanar Jupiter : Le Destin de l’Univers, voilà un pur film Disney dans ce top fifteen ! Mais vous me connaissez, patriarche des causes désespérées et Odieux gentil. Enfin, personne n’a jeté la pierre à A la Poursuite de Demain, enfin Tomorrowland plus que ce nom français à la con. Oui, c’est du Disney (c’est même l’adaptation d’une attraction du parc…), mais du bon Disney, de l’excellent Disney. C’est un film fantastique à moitié Steampunk particulièrement réjouissant et dynamique. Porté par une Britt Robertson survoltée et un George Clooney excellent en inventeur désabusé et rabat-joie, Tomorrowland fourmille de bonnes idées (la scène de la maison piégée est un régal), de trouvailles visuelles ou physiques, n’est pas ennuyeux une seconde et multiplie les aventures. Un film-attraction, voilà ce que c’est et ça fait mouche. Si la fin portée par un Hugh Laurie en grand méchant convainc un peu moins, Tomorrowland assume à fond son côté divertissement familial sans prétention (enfin un peu quand même) et ça fonctionne à merveille. Vraiment la bonne surprise de ce void, à condition de se mettre en condition, car ça reste du Disney.


  • Project Almanac (de Dean Israelite - sorti en février 2015)
Là aussi, un petit film mesestimé. Il faut dire que le genre ‘found footage avec jeunes’ est franchement galvaudé. Project Almanac fait pourtant facilement partie du haut du panier du genre. Certes, on ne retiendra pas les acteurs. Mais pour le reste, cette sorte de crossover entre Chronicle et L’Effet Papillon tient très nettement ses promesses. Avec de bonnes idées sur les paradoxes temporels et là aussi un petit côté 80’s dans cette bande de jeunes qui s’intéresse à du paranormal sur base scientifique, Project Almanac assure. Un bon petit film palpitant et prenant qui cède peut-être à quelques clichés (pourquoi diable avoir fait ça sous forme de sempiternel found footage ?) mais en évite d’autres. Il mériterait que je le revoie sous peu, mais j’en garde de très bons souvenirs, d'autres effacés à cause d'un paradoxe temporel que je subis sans le savoir ?


  • Ex_Machina (de Alex Garland - sorti en mai 2015)
Ce film assez plébiscité d’Alex Garland, compère de Danny Boyle, est une réussite en son domaine, assurément. Il est sûr que nous ne sommes pas en présence d’un quelconque blockbuster même à la Interstellar et qu’on est plus proches d’un film de festival qu’autre chose, et l’ambiance pesante (avec peu de musique) voire contemplative est là pour le prouver. Entre décors naturels et synthétiques somptueux (le film a eu un oscar pour ça) et grandes performances d’acteur (Oscar Isaac en Zuckerberg version YOLO et un très touchant Domhnall Gleeson), Ex_Machina est la meilleure adaptation du Test de Turing à ce jour. Certes, l’ensemble aurait pu aller encore plus loin en étant moins avare en rebondissements tordus, mais même s’il n’est pas à mettre en face de toutes les paires d’yeux, Ex_Machina est une belle expérience et un film assez envoûtant.


  • Le Labyrinthe (de Wes Ball - sorti en octobre 2014)
Enième adaptation d’un livre dystopien pour adolescents bla bla bla. Seulement Le Labyrinthe se place facilement derrière Hunger Games pour ce que le genre a offert de plus intéressant, et on attendra que cette saga se termine à son tour pour établir le classement final. Et qu'est-ce qui distingue Le Labyrinthe ? Une histoire bien mystérieuse, et on y est plongé dedans dès les premières minutes. Bien mené, le film distille ses cartes au fur et à mesure, alors que l’on suit les pérégrinations de personnages attachants (et sans love story parasite ! youpi !). Alors certes, l’évolution de Thomas au sein des « blocards » semble aller trop vite parfois, et le final apporte encore plus de questions, à peine résolues dans la suite (Le Labyrinthe : La Terre Brûlée) qui arrivera un an plus tard (et qui s’éloigne bien du bouquin il paraîtrait). Mais Le Labyrinthe « 1 » n’en est pas moins réussi et lui-aussi, se suffit à lui-même (car à l’image des Hunger Games où il n’y avait que des « Hunger Games » dans les deux premiers films, il n’y a qu’ici qu’il y a un « Labyrinthe »… enfin pour l’instant). Une bonne saga, qui a commencé par un film assez prenant.


  • Ant-Man (de Peyton Reed - sorti en juillet 2015)
Parmi la grande famille de sorties Marvel de ce void de deux ans, outre Civil War (voir plus haut) et Avengers : L’ère d’Ultron (qui faisait trop Avengers banal pour se distinguer), il y avait Ant-Man. Et à l’image des Gardiens de la Galaxie, voilà un Marvel un peu décalé et différent. « Un peu » seulement car on reste dans le domaine des Vengeurs, mais Ant-Man a su faire son trou (de fourmi). Abandonné par Edgar Wright au profit de Peyton Reed, le film a su garder l’esprit du réalisateur anglais avec des touches de montage nerveux qui font mouche. Et l’humour mordant aussi. Avec des personnages plus attachants, Ant-Man a apporté un petit peu de neuf et de peps à l’écurie Marvel, en plus d’un paquet de bonnes idées sur les différences de taille, forcément. Réussi sur ce point, Ant-Man souffre néanmoins des défauts des derniers Marvel, à savoir ses clichés (y’en a encore beaucoup des sbires d’Hydra infiltrés partout ?) et l’absence d’un grand méchant d’envergure. Et toujours ce fait que chaque film sonne comme une intro du suivant… Mais Ant-Man est dans la bonne moyenne et est suffisamment différent et innovant pour figurer dans le haut du panier.

  • N'ont pas réussi à s'accrocher au haut du panier mais ont bien essayé : The Lazarus Effect (pour Olivia), Avengers : L’ère d’Ultron (tout de même), Mad Max : Fury Road, Terminator : Genisys, Hitman : Agent 47, Prémonitions, X-Men : Apocalypse, Suicide Squad (oui, oui).

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