lundi 26 septembre 2016

Le Flop 15 du Void


Entre les critiques de Lucy et... rien de neuf pour l'instant (encore un début d'automne bien morne pour les sorties ciné...), il s'est écoulé deux années, deux années où les sorties ne se sont pas arrêtées, loin de là. Le temps que je puisse me resynchroniser avec le calendrier des sorties et alors que j'ai quelques Blu-Ray en stock à traiter (peut-être), il y a un retard à essayer de rattraper. Il va donc être question cette semaine de piocher dans tout ce que j'ai pu voir pendant les deux années de 'void' et faire un bilan à la va-vite. Bien sûr, il y a eu du bon, mais il y a eu du moins bon aussi. Évacuons donc tout de suite le pire, ce qui n'a pas marché, ce qui a été décevant, ce qui a été tout simplement nul, au sein de ce 'flop fifteen'. Du moins pire au très pire, à peu près.


  • Pixels (de Chris Columbus - sorti en juillet 2015)
En termes de dinguerie et de WTF, Pixels se posait. La grosse curiosité de 2015 en mode nostalgique promettait pas mal. Le résultat n’en sera que plus mitigé. Il faut dire que malheureusement et de manière finalement prévisible, l’ensemble est assez nettement sabordé par le casting, constitué en grande partie de la bande à Adam Sandler, peut-être l’humour le plus détesté outre-Atlantique. Et si son humour en-dessous de la ceinture et faisant toujours intervenir les mêmes thèmes n’atteint pas les abysses sondées par Ben Stiller encore récemment (l’infect Voisins du 3ème Type), il ne tire pas Pixels vers le haut et le rend assez inégal. Certes, les références aux jeu vidéo d’arcade sont épatantes et bien intégrées dans ce film délirant. Mais je ne suis pas sûr que Sandler et consorts étaient vraiment concernés par le sujet… et cela nous donne une comédie américaine moyenne où il y a des extraterrestres qui nous attaquent avec des jeux vidéo des années 80, plutôt que l’inverse. Un minimum fun, mais assez frustrant. Il y avait moyen de faire mieux et autrement plus drôle.


  • Hunger Games : La Révolte (Partie 2) (de Francis Lawrence - sorti en novembre 2015)
Je suis client de la saga. Il fallait bien la terminer, et il fallait bien qu’elle se termine… malgré cette sempiternelle volonté de séparer le final en 2 pour faire plus d’entrées. Et après une première partie qui posait les bases de la conclusion, voilà la conclusion. Et si le 3 n°1 permettait une subtile montée en tension, le n°2 fait un peu plouf. Les pièges tordus de Snow sont de retour, mais il faut bien avouer que sans les ‘Hunger Games’, Hunger Games devient un peu fade. Trop long, trop drama, et surtout très prévisible sur la fin, la deuxième partie de cette révolte manque de panache. On aurait aimé une conclusion plus explosive et moins nihiliste. Certes, il est difficile de jeter la pierre à qui que ce soit sachant que l’ensemble des 4 films demeure cohérent. Mais la séparation du 3 en deux parties a bien trop étiré le truc. Légère déception mais on jugera bien la saga dans sa globalité, qui est de loin ce que le genre ‘adaptation de littérature dystopienne pour ados’ a donné de mieux. En attendant la fin du Labyrinthe


  • Jason Bourne (de Paul Greengrass - sorti en août 2016)
Bon, il était difficile de faire pire que Jason Bourne : L’Héritage (qui sans Jeremy Renner, ne valait vraiment mais vraiment pas un kopeck). Seulement, le problème semble être toujours le même : la trilogie Mémoire-Mort-Vengeance se suffit largement à elle-même et continuer à broder dessus semble être une mauvaise idée. Certes, il y a le retour de Matt Damon, le retour d’un némésis consistant (Vincent Cassel), le retour de Paul Greengrass pour des scènes qui dépotent, l’arrivée d’un bon Tommy Lee Jones (je n’ai pas été convaincu par Alicia Vikander en revanche…), mais le meilleur de la saga est derrière elle et la franchise n’a plus de jus. Oubliées les ramifications complexes des 3 premiers opus, Jason Bourne ‘5’ en reste à l’essentiel, et finit par être bien trop simpliste. C’est ‘on rajoute un nouveau programme descendant de Treadstone et en avant la jeunesse’, et c’est tout. Même Matt Damon ne sait plus vraiment ce qu’il fait là et semble en roue libre. Un opus correct pris en tant que tel et comparé à son prédécesseur, mais un Bourne mineur, comme il y a des Bond mineurs (voir plus bas). Allez, faites-nous un 6 avec Matt Damon ET Jeremy Renner, collaborant ou étant ennemis, mais faites-le !


  • Renaissances (de Tarsem Singh - sorti en juillet 2015)
Le bon petit film de SF/anticipation de derrière-les-fagots. Du moins en apparence. Oh, le sujet est relativement bien traité, heureusement. Seulement l’ensemble est tout de même particulièrement mou et sans conviction. Il n’en reste qu’un thriller « à scénario fantastique » trop sobre et trop facile, et qui ne semble plus en finir. Enfin le problème de ce film réside aussi dans la « performance » de son acteur principal Ryan Reynolds. On sait qu’avant de remonter dans l’estime de tout le monde pour Deadpool, l’acteur était détesté pour son charisme d’huître et ses rôles impersonnels. Et Renaissances ne déroge pas à la règle, il semble tellement en avoir rien à foutre qu’on a envie de lui donner des coups derrière la nuque pour qu’il bouge… Cela ne relève pas ce film un peu insignifiant, certes plutôt correct, mais qui ne restera pas dans les annales malgré un potentiel certain.


  • The Giver (de Phillip Noyce - sorti en octobre 2014)
Certes, ce fut l’énième adaptation d’un roman dystopien pour ados. Qui contrairement à Hunger Games et Le Labyrinthe, n’a pas eu beaucoup d’écho (même Les Âmes Vagabondes a plus fait parler de lui, c’est dire…). Pourtant, le pitch un peu « différent » était prometteur et le parti pris visuel du film, surtout dans sa première partie, en valait la chandelle. Dommage que l’ensemble se finisse alors dans la plus absolue niaiserie à la limite du ton moralisateur. Les Hunger Games et Le Labyrinthe ne tombaient pas dans les clichés du genre, ici on est en plein dedans et The Giver se rapproche donc plus d’un Les Âmes Vagabondes… cruel. Reste Jeff Bridges dans un rôle à contre-emploi, aux côtés de jeunes acteurs dont on a déjà oublié noms et visages…


  • Les 4 Fantastiques (de Josh Trank - sorti en août 2015)
Bon ok, c’est tirer sur l’ambulance, surtout quand on sait que Josh Trank lui-même a été consterné devant le montage final. Mais il faut bien constater les dégâts de cette nouvelle adaptation qui, une fois n’est pas coutume, aurait pu s’en sortir par son aspect plus « sombre ». Mais voilà, outre son gros trou passant sous silence l’évolution des personnages et son final plié en 5 minutes, ce film déçoit surtout parce qu’il partait bien, visuellement comme au niveau des personnages. Ce qui aurait pu être un reboot satisfaisant doublé d’une origin story intéressante se transforme en un réel plantage, un film véritablement bâclé. Frustrant. On a l’impression d’avoir plus affaire à un pilote de série sur lequel on a accéléré certaines choses pour mettre une fin qui pète un peu. L’intro d’un éventuel blockbuster qui n’arrivera probablement jamais… Une curiosité d’une pauvreté assez effarante qui, au final, restera un des mystères cinématographiques de ces dernières années devant un tel je-m’en-foutisme, seulement dicté par des questions de droits à conserver... Plus triste qu'autre chose.


  • Deadpool (de Tim Miller - sorti en février 2016)
Oh oui je sais je choque rien que par sa présence dans ce flop fifteen. Mais déjà, il faut bien avouer qu’avec le recul, sa hype surtout alimentée par des pseudos-geeks qui suivent Hitek, Trolls de Geek et Spi0n sur facebook a rendu une attente carrément disproportionnée. Pour ceux qui étaient un minimum connaisseurs, le résultat final à attendre était tout autre. Que ça soit un film badass sur un héros badass, tout le monde pouvait s’y attendre de toute façon, on savait que ça allait trancher. Qu’est-ce qui cloche alors ? Eh bien en prenant le parti de faire une origin story, Deadpool a cassé tout le potentiel déglinguos du personnage. Deadpool manque clairement de folie et ne laisse qu’entrevoir une petite partie du potentiel du X-Men le plus controversé. Alors oui, le film n’a pas eu les moyens du blockbuster habituel, mais ce n’est pas qu’une question d’Action même si elle manque un peu, c’est que Deadpool peut faire « pire » au niveau de ses excentricités et sa faculté à briser le 4ème mur (ce qui, et heureusement, est un minimum réalisé ici). En résumé, ce film est tellement sage, il n’est que « décalé » alors qu’il était possible de faire une ultime dinguerie… Il n’en reste qu’une intro qui laisse un immense espoir pour Deadpool 2, et je crois fort dans le potentiel de cette suite, mais là il y a un énorme goût d’inachevé. Pour qui connaissait le personnage, il y avait encore de la place pour se lâcher encore plus, même si Ryan Reynolds a enfin trouvé un rôle pour vraiment s’amuser. Donc pour l’instant, si vous voulez de la déglingue, jouez au jeu vidéo, qui est certes assez « extrême » dans les excentricités de Deadpool, mais qui est 100 fois plus fendard que ce film trop poussif et peu explosif malgré ses belles promesses.


  • Spectre (de Sam Mendes - sorti en novembre 2015)
Alors que la franchise Bond restait sur un sensationnel Skyfall, celui-ci marque franchement le pas. Certes on reste au-dessus de la médiocrité de Quantum Of Solace mais on ne vole tout de même pas bien haut, Bond version Daniel Craig étant vraiment du un sur deux. Un million de fois moins épique que son prédécesseur, Spectre est assez lent et vide, fainéant même, assez banal, ce qui en fait un Bond mineur, prévisible et cliché avec sa thématique dans l’air du temps, sans panache ni grandeur ni envergure, bref pas grand-chose… pour une vraie déception au bout. Si Daniel Craig se tient toujours bien dans le costume et que Ralph Fiennes a un rôle consistant voire surprenant, je trouve toujours Christoph Waltz passablement surcoté et je dirai même que le « méchant » qu’il campe sabre un peu ce film qui a manqué d’ambition. Sam Mendes n’était pas motivé et ça se sent… Il en reste un bon final et de belles scènes dans la neige, mais voilà, c’est très loin d’être un bon millésime de la saga Bond (James, Bond).


  • Jurassic World (de Colin Trevorrow - sorti en juin 2015)
L’archétype de la suite/reboot/remake/prequel (rayez la ou les mentions inutiles, mais c’est une image hein, n’allez pas rayer votre écran) parfaitement inutile. En 1993, Jurassic Park se permettait de livrer à la fois un des scènes les plus merveilleuses (quand Alan et Ellie découvrent la première fois les dinosaures) et les plus terrifiantes (les gosses qui se planquent dans la cuisine) de l’histoire du cinéma. Jurassic World n’émerveille pas et ne terrifie pas à aucun moment. Voilà qui résume ce « World » qui ne sert à rien si ce n’est se baser encore et encore sur d’anciennes recettes pour faire du chiffre. Pas de charisme (on a connu un Chris Pratt avec plus de conviction), pas de tonus (c’est long et chiant), pas de peur (l’Indominus Rex est tout pourri), des clichés à la pelle, des raccourcis de cinéma grossiers (les Raptor qui spawnent comme dans un jeu vidéo…), et l’on atteint même les frontières du ridicule. Alors oui, si on est jeune et qu’on découvre ce qu’on peut faire avec des dinosaures au cinéma en 2015, on peut être impressionné (surtout que le film évite tout de même d’être trop Disney), mais quand on était déjà au Jurassic Park en 1993, ça ne fonctionne absolument plus. Le Monde Perdu et même Jurassic Park 3 étaient corrects, là l’apport est négligeable, pour ne pas dire inexistant. Comme le disait Ian Malcolm en pliant ses lunettes, « c’est vraiment un gros tas de merde ».


  • American Ultra (de Nima Nourizadeh - sorti en août 2015)
Un petit film sorti pendant l’été qui, au vu d’une bande-annonce assez efficace, laissait présager une bonne surprise. Il n’en est rien. C’est d’un poussif… Jesse Eisenberg essaye bien de rattraper le tout mais à mi-chemin entre Stoner Movie et comédie d’action à la Paul Feig, l’ensemble est assez nul et bien loin de la dinguerie que la bande-annonce laissait présager. Un beau produit marketing où acteurs et équipe de tournage s’amusent mais c’est tout. A oublier et c’est déjà fait d’ailleurs. Reste une fin qui tranche, un Topher Grace parfait en tête à claques de service et une scène de sexe en POV avec Kristen Stewart


  • Interstellar (de Christopher Nolan - sorti en novembre 2014)
Alors là, encore une fois pour paraphraser le nain prof de piano dans Steak, « Non ». Et ce n’est pas parce que c’est Christopher Nolan, auteur de mon film préféré de tous les temps Inception (et en vérité je n’aime que celui-là et Memento (et la moitié de The Dark Knight Rises à la rigueur)), que ça va changer les choses. Par où commencer et terminer en restant concis ? 2h30 d’un drame SF chiant aux élucubrations astrophysiques et métaphysiques hors de propos. De rares bonnes idées au sein d’un film au faux rythme qui termine dans le délire grotesque, sur une base présentée comme scientifiquement juste, avec l’appui de consultants… mais bien sûr. Je vous conseille la critique de mon quasi-némésis l’Odieux Connard, avec qui je suis totalement d’accord pour le coup. Un anti-blockbuster peu palpitant et trop mélodramatique qui pourtant a été encensé par le grand public, ce qui me laisse encore perplexe, deux ans après et alors qu’un revisionnage sur Ciné+ semble imminent… pour à nouveau constater le ratage de ce film prétentieux qui est passé à côté de ses belles promesses à force d’envolées imbuvables.


  • La Tour 2 Contrôle Infernale (de Eric Judor - sorti en février 2016)
Oui, là aussi, je suis bon client. Puis le premier est tellement culte… Mais alors là, je ne sais pas ce qui leur a pris. Un « c’est mon meilleur voyage en élastique » en guise de seule punchline valable, c’est hyper maigre. Et dans le genre très très con, ça se pose là. Ça se pose tellement que ça en devient assez pitoyable. Si les références bien placées de ce prequel à sa « suite » font souvent mouche, c’est au prix d’un nivellement par le bas assez effroyable. Eric et Ramzy ont poussé à l’extrême le côté mongoloïde de ces personnages mais le résultat est assez affligeant, poussant tellement loin le niveau de bêtise qu’on ne sait s’il faut rire ou pas, et de toute façon les rires n’auront pas été nombreux. Entre un Philippe Katerine assez détestable et jamais drôle et des scènes carrément cartoonesques et WTF, La Tour 2 Contrôle Infernale s’est crashé en plein vol. Le meilleur du duo semble être loin, très loin derrière lui, et si pousser le délire d’époque à l’extrême était l’objectif manifeste de ce film, eh ben c’est loupé.


  • Batman Vs. Superman : L'Aube de la Justice (de Zack Snyder - sorti en mars 2016)
Man Of Steel reste une de mes plus belles claques de ces dernières années. La descente aux enfers proposée par Batman Vs. Superman l’Aube de blablabla n’en sera que plus spectaculaire. C’est assurément le film le plus bidon de 2016 pour ma part. Quand on prend un regard global sur le fond de l’œuvre, quel est le scénario là-dedans, mis à part « Lex Luthor est un gros gland qui sème la zizanie juste pour le lol » ? Servi par d’énormes trous scénaristiques, Batman Vs. Superman est difficile à suivre. Et même niveau Action, on est à la ramasse comparé à son illustre « prédécesseur », combat final spoilé d’avance compris. Il n’y a rien à en retenir et pas grand-chose à en sauver, si ce n’est que moi, j’ai trouvé Ben Affleck très bon en Bruce Wayne/Batman (oups, pardon pour le spoil). Je ne suis pas déception parce que j’en attendais rien mais je suis quand même consternation devant ce film particulièrement chaotique, qui ne se raccroche à rien si ce n’est la rencontre entre deux super-héros. Un beau blockbuster raté, qui sert d’intro à Justice League plus qu’autre chose, et prouve que DC Comics a encore du boulot à faire pour pondre une franchise qui tient la route en toutes circonstances. Quand à Zack Snyder, encore une fois, il devrait lâcher ce genre de films et se mettre à de la pure SF, genre où il aurait vraiment du potentiel, quoi qu’on en dise…


  • Les Profs 2 (de Pierre-François Martin-Laval - sorti en juillet 2015)
Oui je sais « pk té allé voir sa lol » mais je suis bon client car je suis fan de la BD originale. Et même le premier film avait quelques arguments. Là, c’est encore un film qui semble venir d’une autre planète où les codes de l’humour et du scénario en matière de cinéma n’ont pas cours. Et c’est encore le genre de film plus hystérique que drôle. En même temps que fallait-il en attendre me direz-vous… Des élucubrations et des exagérations à la pelle et dès l'intro nawakesque, où les gags réussis sont rares. Et on ne parlera pas de l’« histoire » (oui il y en a une) bien niaise, servie par un Kev Adams sur lequel je vais m’abstenir de tout commentaire. A voir une fois pour constater l’ampleur des dégâts, puis ramasser ses neurones. Il n’y a plus qu’à espérer qu’on laisse cette bédé tranquille, à la limite adaptez la BD « Boulard » avec seulement Kev Adams, ça m’évitera de fonder des espoirs dans la bande à Didier Bourdon (qui avait ici remplacé Christian Clavier dans le rôle de l’inénarrable Tirocul Cutiro pardon, sinon c’est trop sale), Isabelle Nanty et consorts, et je n’irai pas le voir le laissant aux fans du mec le plus swag de France pour les STMG. Dernier détail, le volume sonore du film aurait volontairement été relevé pour couvrir les rires du public et laisser place aux dialogues… ce que j’ai pu effectivement constater. Misère.


  • Chappie (de Neill Blomkamp - sorti en mars 2015)
Ça me fait toujours mal au derche d’en parler mais c’est bel et bien Neill Blomkamp qui est à l’origine de la plus retentissante purge de ces deux ans de void. Chappie est une catastrophe dans ses grandes largeurs, ou comment Blomkamp a pu massacrer ses propres talents dans un film à la fois personnel et hyper calibré. Du placement-produit que même Transformers n’a pas osé faire, et le summum étant atteint avec l’autopromo de Die Antwoord dont les deux musiciens jouent les « acteurs », je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi grotesque. Cela finit d’enfoncer un film qui se traîne dans de la niaiserie affligeante et insupportable à tous les niveaux, Blomkamp ayant presque signé un film pour enfants, juste tempéré par les morts violentes dont il a le secret. Et que dire de la caricature absolue du personnage campé par Hugh Jackman ou de Sigourney Weaver qui se demande ce qu’elle fait là si ce n’est préparer le terrain pour Alien 5 (s’il sort un jour)… Certes, il reste un visuel parfois épatant, mais rien n’est attachant dans ce film, il est juste consternant à en pleurer devant ce qu’a pu livrer le génial réalisateur de District 9… Une vraie et véritable bouse, à oublier, mais ça sera dur car la tache demeurera tenace…


  • Échappent de peu à la sentence irrévocable : The Expendables 3, Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, Taken 3, Le Transporteur : L’Héritage, Les Visiteurs : La Révolution, Gone Girl, 22 Jump Street.

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